Pour le repos, le plaisir du militaire, Il est là-bas à deux pas de la forêt, Une maison, aux murs tout couverts de lierre, « Aux tourlourous », c'est le nom du cabaret. La servante est jeune et jolie, Légère comme un papillon. Comme son vin, son oeil pétille, Nous l'appelons la Madelon. Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour, Ce n'est que Madelon, mais pour nous c'est l'amour. |
Quand Madelon vient nous servir à boire, |
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Nous avons tous au pays une payse Qui nous attend et que l'on épousera. Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise, Ce qu'on fera quand la classe rentrera. En comptant les jours, on soupire, Et quand le temps nous semble long, Tout ce qu'on ne peut pas lui dire, On va le dire à Madelon. On l'embrass' dans les coins. Elle dit: « Veux-tu finir... » On s'figure que c'est l'autre, çà nous fait bien plaisir. |
Un caporal au képi de fantaisie
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Amis, il faut faire une pause J'aperçois l'ombre d'un bouchon Buvons à l'aimable Fanchon Chantons pour elle quelque chose. Ah ! c'que son entretien est bon. Qu'elle a de mérite et de gloire. Elle aime à rire, elle aime à boire. Elle aime à chanter comme nous (ter) Fanchon, quoique bonne chrétienne, Fut baptisée avec du vin, Un bourguignon fut son parrain, Une bretonne sa marraine. |
Fanchon préfère la grillade A d'autres mets plus délicats. Son teint prend un nouvel éclat, Quand on lui verse une rasade Un jour le copain la Grenade Lui mit la main dans son corset. Ell' répondit par un soufflet Sur le museau du camarade. Si quelques fois elle est cruelle, C'est quand on lui parle d'amour. Mais moi je ne lui fais la cour Que pour m'enivrer avec elle. |
Ce monde vétuste et sans joie, Faïlala. Croulera demain devant notre foi, Faïlala Et nos marches guerrières Feront frémir la terre Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis) Que nous font insultes et horions, Faïlala Un jour viendra où les traîtres paieront, Faïlala Qu'ils freinent donc s'ils l'osent Notre ascension grandiose Que rythment les hauts tambours des lansquenets (bis) Nous luttons pour notre idéal, Faïlala Pour un ordre nouveau et national, Faïlala Et à l'heure dernière Nous quitterons la terre Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis) |
Nous étions au fond de l'Afrique, gardiens jaloux de nos couleurs. Quand sous un soleil magnifique, retentissait ce cri vainqueur : En avant, en avant, en avant ! C'est nous les africains qui arrivons de loin, Venant des colonies pour sauver la Patrie. Nous avons tout quitté, parents, gourbis, foyer. Et nous gardons au coeur une invincible ardeur, Car nous voulons porter haut et fier, le beau drapeau de notre France entière. Et si quelq'un venait à y toucher, nous serions là pour mourir à ses pieds. Battez tambour, à nos amours, pour le pays, pour la Patrie, Mourir au loin, c'est nous les africains. Pour le salut de notre Empire, nous combattons tous les vautours. La faim, la mort nous font sourire, quand nous luttons pour nos amours. En avant, en avant, en avant ! De tous les horizons de France, groupés sur le sol africain Nous venons pour la délivrance qui, par nous se fera demain. En avant, en avant, en avant ! Et lorsque finira la guerre, nous reviendrons à nos gourbis Le coeur joyeux et l'âme fière d'avoir libéré le pays En criant, en chantant, en avant... |
Les commandos partent pour l'aventure, l'soleil couchant les salue. Chez l'ennemi la vie sera très dure, pour ceux qui pillent et qui tuent. France, ô ma France très belle, pour toi je ferai bataille, Je quitterai père et mère, sans espoir de les revoir jamais. La la la la la la la...... En pagayant sur la mer toujours belle, ils songeront à leur vie. Demain, peut être elle sera éternelle, ils tomberont dans l'oubli. Loin du biffin qui toujours les envie, un Dakota les dépose. Loin de la fille qui pour eux toujours prie, dans leur pépin ils reposent. Si d'aventure la mort les refuse, ils reviendront vers le port. Ils sabreront le champagne qui fuse, à la santé de leurs morts. |
Contre les viets, contre l'ennemi, Partout où le devoir fait signe, Soldats de France, soldats du pays, Nous remonterons vers les lignes. O légionnaires, le combat qui commence. Met dans nos âmes, enthousiasme et vaillance. Peuvent pleuvoir grenades et gravats, Notre victoire en aura plus d'éclat. (2 derniers en bis) Et si la mort nous frappe en chemin, Si nos doigts sanglants se crispent au sol, Un dernier raid, adieu et demain Nous souhaiterons faire école. Malgré les balles, malgré les obus, Sous les rafales et sous les bombes, Nous avançons vers le même but, Dédaignant l'appel de la tombe. |
Refrain, deux fois : Mon Dieu, mon Dieu, donne-moi la tourmente, Donne-moi la souffrance Donne-moi l'ardeur au combat Mon Dieu, mon Dieu, donne-moi la tourmente, Donne-moi la souffrance Et puis la gloire au combat (bis) Ce dont les autres ne veulent pas Ce que l'on te refuse Donne-moi tout cela, oui tout cela Je ne veux ni repos, ni même la santé Tout ça, mon Dieu, t'est assez demandé Deux fois : Mais donne-moi (bis) Mais donne-moi la foi Donne-moi force et courage Mais donne-moi la foi Pour que je sois sûr de moi. |
Je m'adresse à vous, mon Dieu Car vous seul donnez Ce qu'on ne peut obtenir que de soi. Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste. Donnez-moi ce que l'on ne vous demande jamais. Je ne vous demande pas la richesse, Ni le succès, ni peut-être même la santé. Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement Que vous ne devez plus en avoir. Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste, Donnez-moi ce que l'on vous refuse. Je veux l'insécurité et l'inquiétude. Je veux la tourmente et la bagarre, Et que vous me les donniez, mon Dieu, Définitivement. Que je sois sûr de les avoir toujours Car je n'aurai pas toujours le courage De vous les demander. Donnez-moi, mon Dieu, ce qu'il vous reste, Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas. Mais donnez-moi aussi le courage Et la force, et la foi. Car vous seul donnez Ce que l'on ne peut obtenir que de soi. |
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons ! Marchons, marchons ! Qu'un sang impur... Abreuve nos sillons ! |
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I Allons ! Enfants de la Patrie ! Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé ! (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras É gorger vos fils, vos compagnes. Aux armes, citoyens ! etc. |
V Français, en guerriers magnanimes Portons ou retenons nos coups ! É pargnons ces tristes victimes, A regret, s'armant contre nous ! (bis) Mais ce despote sanguinaire ! Mais ces complices de Bouillé ! Tous ces tigres qui, sans pitié, Déchirent le sein de leur mère ! Aux armes, citoyens ! etc. |
IX La France que l'Europe admire A reconquis la Liberté Et chaque citoyen respire Sous les lois de l'Égalité ; (bis) Un jour son image chérie S'étendra sur tout l'univers. Peuples, vous briserez vos fers Et vous aurez une Patrie ! Aux armes, citoyens ! etc. |
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II Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés ? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés ? (bis) Français ! pour nous, ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ; C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! Aux armes, citoyens ! etc. |
VI Amour sacré de la Patrie Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! (bis) Sous nos drapeaux que la Victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, citoyens ! etc. |
X Foulant aux pieds les droits de l'Homme, Les soldatesques légions Des premiers habitants de Rome Asservirent les nations. (bis) Un projet plus grand et plus sage Nous engage dans les combats Et le Français n'arme son bras Que pour détruire l'esclavage. Aux armes, citoyens ! etc. |
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III Quoi ! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! des phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis) Dieu ! nos mains seraient enchaînées ! Nos fronts sous le joug se ploieraient ! De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ! Aux armes, citoyens ! etc. |
VII Peuple français, connais ta gloire ; Couronné par l'Égalité, Quel triomphe, quelle victoire, D'avoir conquis la Liberté ! (bis) Le Dieu qui lance le tonnerre Et qui commande aux éléments, Pour exterminer les tyrans, Se sert de ton bras sur la terre. Aux armes, citoyens ! etc. |
XI Oui ! déjà d'insolents despotes Et la bande des émigrés Faisant la guerre aux Sans-Culottes Par nos armes sont altérés ; (bis) Vainement leur espoir se fonde Sur le fanatisme irrité, Le signe de la Liberté Fera bientôt le tour du monde. Aux armes, citoyens ! etc. |
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IV Tremblez, tyrans et vous, perfides, L'opprobre de tous les partis ! Tremblez ! vos projets parricides Vont enfin recevoir leur prix. (bis) Tout est soldat pour vous combattre. S'ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produira de nouveaux Contre vous, tous, prêt à se battre. Aux armes, citoyens ! etc. |
VIII Nous avons de la tyrannie Repoussé les derniers efforts ; De nos climats, elle est bannie ; Chez les Français les rois sont morts. (bis) Vive à jamais la République ! Anathème à la royauté ! Que ce refrain, partout porté, Brave des rois la politique. Aux armes, citoyens ! etc. |
XII Ô vous ! que la gloire environne, Citoyens, illustres guerriers, Craignez, dans les champs de Bellone, Craignez de flétrir vos lauriers ! (bis) Aux noirs soupçons inaccessibles Envers vos chefs, vos généraux, Ne quittez jamais vos drapeaux, Et vous resterez invincibles. Aux armes, citoyens ! etc. |
Couplet des enfants Nous entrerons dans la carrière, Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus. (bis) Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les survivre. Aux armes, citoyens ! etc. Enfants, que l'Honneur, la Patrie Fassent l'objet de tous nos vœux ! Ayons toujours l'âme nourrie Des feux qu'ils inspirent tous deux. (bis) Soyons unis ! Tout est possible ; Nos vils ennemis tomberont, Alors les Français cesseront De chanter ce refrain terrible : Aux armes, citoyens ! etc. |
Au milieu de la bataille, Sur les étriers de leurs grands chevaux, Grisés par le sang, la mitraille, Les cuirassiers chargent au galop. C’est la charge, c’est la foudre, C’est l’assaut dans le sang et dans la poudre, L’ennemi s’enfuit, l’épée dans les reins, Laissant tous ses morts sur le terrain. Les cuirassiers sur les étriers De leurs grands chevaux, Pour mieux boir’ à la victoire Remettent vivement les sabres au fourreau |
Debout, les paras, il est temps d' s'en aller, Sur la route au pas cadencé. Debout les paras, il est temps de sauter, Sur notre Patrie bien aimée. Dans les prés, dans les champs, Les pépins dans le vent, La mitraille accompagnera nos chants. Parachutiste, voit le ciel est clair Serre les dents, il est temps de sauter. Le stick est prêt, le stick est prêt, Tout le monde ira, tout le monde ira. Pas un ne se, pas un ne se, dégonflera. Parachutiste, voit le ciel est clair, Serre les dents, il est temps de sauter. Pour venir avec nous, pas besoin d'être gros, Il suffit d'avoir du culot. Pour venir avec nous, pas besoin d'être grand, Il suffit d'avoir un peu de cran. C'est trop dur vous direz, C'est trop fort vous penserez, Allons donc un peu de bonne volonté. Allons, les copains, avec tout le barda, Dans l'avion qui mène au combat. Surtout les copains, n'oubliez pas le pépin, Car la haut y a pas de magasin. Mais ne vous en faites pas, Même s'il ne s'ouvre pas, On se retrouvera quand même tous en bas. |
Il est là-bas en Algérie, un régiment dont les soldats, dont les soldats. A chaque instant risquent leur vie. Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Pour faire partie de cette élite, il faut bien être un peu cinglé, un peu cinglé. Il faut surtout pas s'fair' de bile, savoir bien boire et bien sauter, et bien sauter. Et après tout qu'est-ce que ça fout Et on s'en fout, la, la, la... En passant par la portière, Parachutiste souviens-toi, oui souviens-toi. Qu'un jour il pourrait se faire Malgré toi, oui, malgré toi, la, la, la... Qu'après une chute libre Tu auras cessé de vivre, la, la, la... Entorché dans l'atmosphère Tu tomberas comme une pierre. J'ai vu mourir un pauvre gosse, à peine âgé de dix-huit ans, de dix-huit ans. Son pépin s'était mis en torche. Il est mort en criant Salan, criant Salan. Je lui est fermé les paupières, recueilli son dernier soupir, dernier soupir. Et j'ai écrit à sa pauv're mère, comme un para savait mourir, savait mourir. Et comme on a jamais eu d'veine, un jour l'pépin s'ouvrira pas, s'ouvrira pas. Sur cette putain d'terre Africaine, à cent à l'heure tu t'écraseras, tu t'écraseras. On ramassera tes côtelettes, dans un grand sac à effets chauds, à effets chauds. On dira saperlipopette, ce gazier-là n'a pas eu d'pot, n'a pas eu d'pot. On te mettra en quatr'planches , entortillé dans ton pépin, dans ton pépin. Au cimetière de Maison Blanche t'auras la gueule de tes copains, de tes copains. T'auras les honneurs militaires et l'on mettra sur ton tombeau, sur ton tombeau, La croix de guerre réglementaire. Et ce jour sera le plus beau, oui le plus beau. |
Si tu crois en ton destin, Si tu crois aux lendemains, L'ami faut pas hésiter, Prends ton sac et viens sauter. Avec nous tu pourras marcher. Tu pourras être et durer. Pour aimer et pour souffrir Y a pas deux moyens de trouver tout ça Pour toi sans aucun doute Viens chez les paras Si tu retournes au Pays Si tu vas revoir ta mie Pour nous tu lui conteras Nos chants, nos cris et nos combats, Mais qu'elle t'attende ou qu'elle t'oublie Pense à ceux qui sont là-bas. Si tu vas au bout du risque, Si tu restes sur la piste, La piste garce et cruelle La piste sauvage et belle Mourant, tu sauras l'aimer Car elle t'aura tout donné. |
1 J'ai fait 3 fois le tour du monde Jamais j'nai vu (ter) Chose ausssi belle, chose aussi ronde Que l'trou d'mon c... (ter) Marsouin ! L'Infanterie de Marine, voilà mes amours, Oui, je l'aimerai, je l'aimerai sans cesse. L'Infanterie de Marine, voilà mes amours, Oui, je l'aimerai, je l'aimerai toujours ! 2 Tous les obus de la Marine Sont si pointus (ter) Qu'ils rentreraient sans vaseline Dans l'trou d'mon c... (ter) Marsouin ! 3 A mon dernier voyage en Chine Un mandarin, gras et dodu (bis) Voulait me mettre sa grosse pine Dans l'trou d'mon c... (ter) Marsouin ! 4 J'ai fait 30 ans de gymnastique Jamais j'nai pu (ter) Donner un baiser sympathique Sur l'trou d'mon c... (ter) Marsouin ! 5 De Singapour jusqu'à Formose Jamais j'nai vu (ter) Chose aussi belle, chose aussi rose Que l'trou d'mon c... (ter) Marsouin ! |
Loin de chez nous, en Afrique, combattait le bataillon, Pour refaire, à la Patrie, sa splendeur, sa gloire et son renom. (bis) La bataille faisait rage, lorsque l'un de nous tomba. Et mon meilleur camarade, gisait là blessé auprès de moi (bis) Et ses lèvres murmurèrent, si tu retournes au pays, A la maison de ma mère, parle-lui, dis-lui à mots très doux (bis) Dis-lui qu'un soir, en Afrique, je suis parti pour toujours. Dis-lui qu'elle me pardonne, car nous nous retrouverons un jour. (bis) |
Quel est cet orage qui gronde ? Quel est ce signe dans le ciel ? Est-ce la fin de notre monde, L'apocalypse qui nous réveille ? Ce sont nos frères, nos camarades Qui scandent ensemble et en cadence Le grand Requiem de parade Du Premier Commando de France. C'est la grande marche virile, C'est la grande marche du sang, C'est le grand rythme des cœurs d'hommes, Oh Commando ! C'est la grande marche virile des Commandos C'est la grande marche du sang des Commandos C'est le grand rythme des cœurs d'hommes, Que les femmes, ah les femmes, n'entendent jamais Commando Que les femmes, ah les femmes, n'entendent jamais C'est du sang nouveau Comme du vin nouveau Mais pas pour les lèvres des femmes. Ils ont vaincu sous un ciel noir, Mais ils n'ont pas pleuré leurs morts Car dans l'amour de la victoire, Ils se sont révélés plus forts. Ils ont servi sur leurs tombeaux Une patrie que leur vaillance Fera plus nette que les couteaux Du Premier Commando de France. Un jour on les verra combattre Ils seront beaux, ils seront purs Ainsi ils marchent volontaires, Vers la mitraille, sans murmure Et sans murmure dans la souffrance Pour mieux entendre au loin les cris Echo des morts des ennemis Du Premier Commando de France. |
Les oies sauvages vers le nord, leur cri dans la nuit monte. Gare au voyage car la mort, nous guette par le monde (bis) En avant vole grise armée, et cingle aux mers lointaines. Tu reviendras mais nous qui sait, où le destin nous mène (bis) Au bout de la nuit qui descend, voyage grise escadre. L'orage gronde et l'on entend, la rumeur des batailles (bis) Comme toi, toujours nous allons grise armée dans la guerre. Murmure-nous si nous tombons, la dernière prière (bis) |
O que je suis donc à mon aise Quand j'ai ma mie auprès de moi De temps en temps je la regarde Et je lui dis embrasse-moi. (2 derniers en bis) Comment veux-tu que je t'embrasse Quand on me dit du mal de toi On dit que tu vas à la guerre Dans le Piémont pour servir le Roi Ceux qui t'ont dit ça ma belle T'avons bien dit la vérité Mon cheval est dans l'écurie Sellé, bridé, prêt à monter. Quand tu seras dans ces grandes guerres Tu ne penseras plus à moi Tu verras l'une, tu verras l'autre Qui sont cent fois plus belles que moi. O j'y ferai faire une image A la ressemblance de toi La porterai sur mon bras gauche Cent fois par jour l'embrasserai. Mais que diront tes camarades De t'y voir embrasser c'portrait Je leur dirai : c'est ma maîtresse Ma bien-aimée du temps passé Je l'ai aimée, je l'aime encore Je l'aimerai tant qu'je vivrai Je l'aimerai quand je serai mort. Si c'est donné aux trépassés. Alors, j'ai tant versé de larmes Que trois moulins en ont tourné. Petits ruisseaux, grandes rivières Pendant trois jours ont débordé. |
Souvenir qui passe, la vieille caserne oubliée. Le camp la remplace, avec ses feux à la veillée. Dans la brune grise, la sentinelle demeure, Oui, oui, oui, la sentinelle demeure. Amis il faut que nous marchions, plus loin, toujours plus loin. Le soleil dore les moissons, bercées par le vent de juin, le vent de juin. En avant, serrons les rangs, que retentisse ce chant. Oui ! un chant de guerre et de victoire, qui monte dans le soir.. Avançons sans répit, dans le vent, sous la pluie. Les chansons sur les lèvres, calment la fièvre. Si le sac est trop lourd, si les membres sont gourds, Serrons les rangs, soldats, et à Dieu vat ! Va chez les paras. Après la bataille inhumaine, vient un long repos. Secoue ta peine, pavillon haut, pavillon haut |
Au terrain qui rassemble dans l'ombre, Les sticks bien alignés pour embarquer. Dans la nuit murmurent des voix sans nombre, Les hommes sont impatients d'être largués. Le casque est lourd, ami, Mais par la porte ouverte, Claquent les pépins, Tu vas bondir, ami. Hai'di haï do Tu vas bondir ami, Le go t'arrache vers ton destin. Dans la rosée des prés, des bois, Doucement tu te poseras. L'air du matin te grisera, Et te rendra fana. Hai'di haï do hai'di haï do, etc... Si un soir le sort veut que tu tombes, Les copains seront là pour te venger. Les pistes qui sillonnent le monde, Prendront ton sang comme celui des aînés. Ta seule détente, ami, N'est pas dans le retour Vers tes amours, Mais pour la France, ami. Hai'di haï do Il faut lutter, Para, sans trêve ni repos. Si tu reviens dans ton pays, N'oublie jamais tous ceux là-bas, Qui pour défendre la patrie, Mènent de durs combats. Hai'di haï do hai'di haï do, etc... |
Ils ont décoré Paris, les fiers dragons de Noailles. Avec les drapeaux ennemis, ils ont décoré Paris. Lon, lon, la, laissez-les passer, les Français reprennent la Lorraine. Lon, lon, la, laissez-les passer, ils ont eu du mal assez. Ils ont traversé le Rhin, avec Monsieur de Turenne, Au son des fifres et tambourins, ils ont traversé le Rhin. Ils ont incendié Coblence, les fiers dragons de Noailles, Et pillé le Palatinat, ils ont incendié Coblence. Ils ont pris tous les chemins, d'Anjou, d'Artois et du Maine Jamais ils n'ont peur de rien. Lon, lon la laissez-les passer, ils ont eu du mal assez. |
Version 1947 Refrain Landes bretonnes, écoutez chanter Traditions militaires, jeunesse et fidélité. D'autres s’étonnent, pourquoi s'en soucier ! On ne fera pas taire des Officiers 1er couplet Le vent du large fait claquer nos couleurs Et vient remplir de joie plus pure nos cœurs 2ème couplet La Promotion nouvelle saura garder De ses Anciens l'exemple et la fierté 3 ème couplet France, O mon beau pays, tu peux espérer, Les murs détruits seront bientôt relevés. Version 1985 Refrain Landes bretonnes, écoutez chanter Traditions militaires, jeunesse et fidélité. D'autres s’étonnent, pourquoi s'en soucier ! On ne fera pas taire des Officiers 1er couplet Le vent du large fait claquer nos couleurs Et vient remplir de joie plus pure nos cœurs La Promotion nouvelle saura garder De ses Anciens l'exemple et la fierté 2ème couplet Le Caso rouge et blanc soudain reparu Dans Paris stupéfait : c'est Nouveau Bahut France, O mon beau pays, tu peux espérer, Tes murs détruits seront bientôt relevés. 3ème couplet Morts d'Indochine et d'Algérie entendez Monter vers vous le chant de fraternité Sur notre insigne brille la flamme d'espoir Elle brûle encore en nous, quarante ans plus tard 4ème couplet Du Grand Carré, des Fines aux plus étoilés Rien n'a jamais pu rompre notre amitié Kléber, tant de Promos passées devant toi ! Vieux ou Nouveau Bahut : une même voix. |
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